Points de Vue Initiatiques - 1971 - 22 (NS 2), Illuminati, masoneria, NWO, Points de Vue Initiatiques

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//-->POINTSDE VUEINITIATIQUE SCAHIERS DE LA GRANDE LOGE DE FRANCEN 22 (NouveHe Série, N 2)2 trimestre 1971SOMMAIREDU NUMERO 22(Nouvelle série No 2)PagesLe Grand Architecte et la ScienceLes Devoirs de la Grande Loge de FranceLa Notion de Tradition311La Tradition MaçonniqueLa Franc-Maçonnerie Ecossaise13L'Ordre sous la Révolution17L'Organisation du Rite Ecossais en Amérique et son retour enFrance22La Maçonnerie Ecossaise et la Commune de Parisli y a un siècle, à l'Orient de ParisLe rôle exact des Maçons dans la Commune de ParisParacelse344045La Grande Loge de France vous parleContestation, dialogue et véritéLa Musique, moyen d'ascèse initiatique5762Une quête de la paixBibliographieErrata et addenda au n° 21(1)6873782LEGRAND ARCHITECTEETLASCIENCELe texte ci-dessous constitue la 4' partie de l'étude sur le GrandArchitecte de l'Univers dont les 3 premières ont été publiées clans len 21 (1) de ces Cahiers.Aux points de vue historique, initiatique et proprement philoso-phique,il est opportun d'ad/oindre le point de vue très différent queconstitue la connaissance scientifique, ou du moins une philosophiequi se tient au plus près des résultats de la science.Rappelons ce que nous disions dans la 3' partie de cette étudeNous ne donnons ces textes qu'à titre d'indication, voire d'inci-tation, car ils ont pour nous, Francs-nia çons du Rite écossais, au-delàde leur valeur spécifiquement religieuse ou philosophique,la plushaute vertu spirituelleLe caractère savant de l'architecture suffit-il pour autoriser sur leGrand Architecte de l'Univers« un discours scientifique que l'on nesonge plus guère à tenir sur le Dieu de la métaphysique et des reli-gions ?Au XVIIC siècle, Newton estimait nécessaire de fonder les proprié-tés essentielles de l'Espace et du Temps sur les attributs de Dieu, qu'ildésigne parfois comme le'Grand Architecte «. Mais à notre époque, enadmettant même que l'on puisse mettre en évidence, dans le contextede la découverte, l'influence des idéologies et des conceptions métaphy-siques (même la théorie purement mathématique des ensembles fut créée3par Cantor dans le climat métaphysique et religieux de l'idée d'infini)en revanche le contexte de la preuve qui est celui du discours scientifi-que exclut toute métaphysique, et a fortiori toute théologie. La pratiquede la science, depLiis Newton, a imposé cette séparation. Et nous sommesaussi,intellectuellement,leshéritiers du scepticisme de Hume(quirejette comme aussi invérifiables que celles de la théologie les affirma-tions de lareligion naturelle »), du criticisme de Kant (qui limite l'usagede l'entendement humain aux phénomènes dans l'espace etle temps,et fait du Monde, de lAme et de Dieu des objets de croyance plutôt quede savoir), du positivisme de Comte (qui réduit la science à la connais-sance des liaisons entre phénomènes observables), du néopositivismedépourvus dede Wittgenstein et de Carnap(quirejettent commesensles énoncés auxquels ne correspond pas une procédure de vérifi-cation définie).On pourrait penser que ces doctrines, qui déboutent la métaphysiquede toute prétention à valoir comme ensemble de connaissances, n'ex-cluent pas qu'il y ait place pour une expérience mystique ou esthétiquede l'inconnaissable, aidée par le recours à des symboles expressifs, quine prétendraient pas représenter des vérités théoriques. Il y a beaucoupde vrai dans cette façon de voir. Le sentiment d'inconfort intellectuelqu'elle laisse cependant subsister vient du fait qu'en réalité, la connais-sance scientifique n'est pas philosophiquement neutre le matérialismeest peut-être, abstraitement, une philosophie parmi d'autres(etilest,effectivement, beaucoup plus ancien que la science)mais il est incon-testablement plusscientifiqued'allure que toute autre conception dumonde, etil tentera toujours les esprits positifs.:Réduit à l'essentiel, en effet, le matérialisme consiste à voir dansmolécule, étoile, organisme vivant - la résul-toute forme complexetante déterminée du jeu aveugle des lois naturelles auxquelles sont sou-mis les éléments simples qui les constituent. Conception satisfaisantepour l'esprit, puisque visant à donner satisfaction au besoind'expliquer,et pratiquement féconde puisque visant aussi à donnerprise, par la pré-vision, sur le déroulement des phénomènes.Dans cette conception de la réalité, il n'y a, semble-t-il, aucune placepour un' Grand Architecte de l'Univers «, pas plus que pour le Dieu desoutre qu'il n'est ni une réalité directement observable,religions. Carni même une idée dont les conséquences pourraient êtreconfirmées ouinfirmées par une expérience quelconque - il serait par définition leprincipe ultime d'une interprétation finaliste du monde,puisque, rappor-tées à un Grand Architecte, les formes complexes etsignificatives quiconstituent laréalité seraient assimilées à des oeuvres que leur sens4précéderait logiquement, comme le « bleu'de l'architecte précède l'édi-fice et régie sa construction.En fait, c'est le TEMPS qui serait, selon une formule de Lamarck,'leGrand Ouvrier de la Nature «. De même en effet que la Nature minéralea pris peu à peu sa physionomie, par condensations, sédimentations, usu-res, de même les formes variées des organismes vivants résulteraient,sans qu'intervienne aucune intention fabricatrice, de la lente accumula-tion au cours des âges de petites modifications:peu importequ'ils'agisse, comme le pensait Lamarck, de micro-adaptations transmissibles,OLI, comme on le pense aujourd'hui à la suite de Darwin et de ses suc-cesseurs, de mutations héréditaires s'ajoutant peu à peu les unes auxautres. Le même Temps, qui use et efface toutes choses, aurait aussi lepouvoir de faire exister des formes nouvelles, en combinant des struc-tures élémentaires, et en consolidant ce qui se trouve par hasard apteà persévérer dansl'être. Que ladivinité soit cruelle et destructricecomme elle est aussi bienveillante et créatrice, c'est Line idée que l'onpeLit trouver dans la plupart des représentations religieuses...Cette conception du «Grand Ouvrier de la Natureest parfaite-ment conforme à la vocation de la Science, dans la mesure où celle-ciconsiste en un démontage du réel, quilefait apparaître comme unensemble de phénoménes résultant dLI jeu des lois naturelles, selon desenchaînements réétables, se prêtant au calcul et à la prévision. Iln'y apas de miracle d'une création dans laquelle des formes idéales s'incar-neraient dans une matière. L'efficacité de la pensée serait un phénomènepurement régional, caractéristique de l'homme, et rentrerait danslecadre des lois de la nature, par l'intermédiaire des lois qui expliquentle fonctionnement du système nerveux. De même aussi, le fait que lesorganismes soient, à chaque génération, construits selon un plan précis,s'explique par les propriétés particulières de lamolécule en doublehélice de l'A.D.N., sLlpport de l'information génétique. Que cette moléculesoit apte à jouer le rôle d'un programme, d'un « bleu d'architecte « pourla construction de l'organisme, ne jLlstifie évidemment pas qu'on voie enelle le véritable«Architecte de l'Univers«, comme le suggère EdgarMorin (1), qui s'amuse même à relever l'analogie entreA.D.N.'etAdonaï «Revenons au Temps, créateur de la molécule d'A.D.N. comme detoutes choses. C'est bien, reconnaissons-le, la prise en considération dela dimension temporelle qui oblige, fort sainement, à éviter ces« court-(1) Edgar Morin, Journal de Californie (Seuil, 1970), p.109.5 [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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